Bonjour,
C' est du sérieux qui se profile à l' horizon. J' ai reçu ce mail, il y a quelques temps :
"J'ai rajouté votre site dans ma
Bibliographie du patois saintongeais
jean-michel-hermans.com"
Wahou !!!
Me voici donc dans la cour des grands, sur le site de M. Jean-Michel Hermans. Voir : link
Alors, pour bien faire et lui rendre la confiance qu' il a mise en moi, j' ai donc écrit une petite maxime que j' ai inséré tout en bas de mon blog.
" Tant que l' Académie Française ne me proposera pas un mot unique et cohérent pour traduire en français le
terme charentais "palisse", je me ferai un plaisir de l' employer."
Et oui, ici, une "palisse" est une haie vive, une haie de paysan, une costaude, avec des vrais arbres, pas des arbustes comme celle des parisiens dont l' utilité première est de se
cacher des autochtones et secondairement d' occulter la piscine.
Une "palisse", c'est une haie qui protège du vent , qui est en longueur mais aussi en épaisseur, permettant d' avoir une réserve de bois conséquente pour alimenter la cheminée
voir la chaudière de l' alambic pendant la distillation.
Dans ces "palisses", on trouvait aussi de jolis cèpes à la saison, un peu de gibier pour améliorer l' ordinaire du dimanche et quelques endroits pour que les amoureux s' y retrouve, d' ou l'
expression, " Attention à toi, ma drôlesse, ton chéri, o l' é un vrai saute palisse !".
Vous voyez donc que la traduction en français du mot "palisse" n' est pas évident.
Aussi, à vous de jouer, Mesdames et Messieurs les Immortels.
Mais ne serait-il pas plus simple d' intégrer certains mots de patois au français académique, plutôt que de chercher une hypothétique traduction.
Après tout, si on tire la bobinette, la chevillette ne choira pas, elle cherra.
A+,
Thierry.