Il y a quelques temps, je devais acheter des sous-verres pour mes magnifiques aquarelles de cagouilles (en vente prochainement sur les marchés de Noël). Pour cela il fallait aller à la ville, loin de ma campagne, dans une grande surface. J'en fis donc part à Laurence.
Je fis donc le trajet avec la consigne en boucle dans ma tête: "prendre des petits pois, prendre des petits pois...." Mais voilà, personne ne m'avait prévenu du nombre de variété de boîtes de petits pois qui peut exister.
Pris de sueurs froides, pas loin du malaise vagal je me posais des questions.
Heureusement, une réminiscence du lieutenant Sudret, mon instructeur pendant mon service militaire, me traversa l'esprit...
Béni soit-t-il, lui qui n'avait aucun problème de charge mentale.
Déterminé, je pris donc une boite 4x4, ronde, sans carotte ni oignon (Elle ne m'avait pas dit) et d'une marque que je connaissais parce que j'aimais bien la pub du lapin blanc avec ses lunettes noires qui imitait Gainsbourg et je suis rentré à la maison.
Il est vrai que j'étais un peu enervé, j'avais oublié d'acheter mes sous-verres.
Je parle encore de ma charge mentale parce que ça me turlupine. Je ne sais plus où j'ai mis la mienne.
Ça fait plus de 30 ans que je vis avec Laurence et si je me souviens bien, au début, il n'y avait pas de problème de charge mentale, chacun faisait sa tache sans que l'un demande à l'autre.
Je crois que ça c'est un peu émoussé à la première naissance . Les premières semaines, quand on se sent un peu mis de côté dans la relation mère enfant ?
Mais si, quand les mamans réagissent en louves protectrices et qu'on doit demander pour prendre le nourrisson.
A titre d'exemple, si pendant cette période je dois quitter la maison sans bébé, y'a pas de souci, si c'est la maman qui doit le faire, c'est complétement différent.
Je ne parle même pas du retour...
Je crois franchement que c'est à cette époque que j'ai un peu perdu ma charge mentale. Une maman sait s'occuper d'un bébé, un papa non, c'est de notoriété publique. A force de vouloir être des supermamans elles ont tendance à vouloir tout gérer et à s'octroyer la totalité de la charge mentale du foyer. Et pour nous, les papas, si on veut s'occuper du bébé, il nous faut l'aval de la maman, il faut qu'on demande la permission.
Étonnez vous qu'après on passe du "Je te demande" au "Fallait demander".
Il est évident que ces considérations ne concernent que moi, je voulais juste essayer de comprendre et qu'on arrête de rejeter uniquement la faute sur les hommes et leur charge mentale de bigorneau.
Un sujet que je prépare depuis un moment ! Et oubliez pas de venir Jeudi à La Caravane pour la séance de dédicaces de ma BD ;) y'a des chattes, des slips filets, et des dessins inédits rigolo...
Je me suis tout à fait retrouvé dans le rôle du monsieur, du biberon et du lave-vaisselle, mais on m'a dit que c'était pas bien. J'ai donc décidé de m'approprier cette histoire mais du coté masculin. Voici donc les images en question.
Nous avons donc là, une jeune maman fatiguée qui va se coucher et qui demande au papa de sortir le biberon du lave-vaisselle quand celui ci aura finit son cycle de lavage.
C'est une consigne différée, le pire pour nous les hommes.
Dès qu'on entend le bing du lave-vaisselle, on saute du fauteuil laissant en plan notre match de foot, partie de ps4, conversation facebook, pour aller accomplir notre tâche dévolue. On doit le faire tout de suite sinon on oublie.
Mais des fois, on doute.
La conclusion logique de la chose est que si elle voulait qu'on vide le lave vaisselle, elle ne nous aurait pas demandé de sortir que le biberon.
Bien sûr le lendemain on a le droit à ....
Faut dire qu'ici on est plus "Tu m'as pas dit" que " Fallait demander". Honnêtement, je ne sais pas comment cela se serait passé du temps des filles parce que nous n'avions pas de lave-vaisselle, par contre il m'est arrivé de me lever la nuit pour donner le biberon. Ce n'était pas dans le cadre du partage des tâches ménagères mais dans le cadre du partage du temps de repos, quand Laurence était trop crevée et là, c'était ma charge mentale à moi, parce que c'est moi qui le faisait de mon propre chef mais avec son assentiment.
Bonjour,
mon aventure avec les cagouilles a débuté en octobre 2004.Il était grand temps de vous la faire partager sur l'arentèle (toile d'araignée en charentais).
Avertissement
Toutes les oeuvres présentes sur ce blog sont ma propriété intellectuelle. Toutes reproductions, diffusions publiques ou usages commerciaux sont donc interdits sans mon autorisation.
"Si internet était un self-service, on passerait à la caisse à la sortie".
Recherche
Concernant les pubs.
Les publicités que vous voyez apparaître subrepticement sur mon blog ne sont pas de mon ressort, mais de celui de mon hébergeur : over-blog. Je n'y suis pour rien et cela ne me rapporte rien. Pas comme certains