Bonjour,
Quelle journée ce fût, dimanche dernier.
Voici donc le résumé, au travers de mes émotions, du 40° festival de la B.D.
Tout d' abord, il y eut la nostalgie.
L' expo Comes m'a remonté loin en arrière du temps de l' épique époque d ' " A SUIVRE". Ses planches originales en noir et blanc sont un pur enchantement comme celles de Jano qui lui maîtrise totalement la couleur.
J' ai aussi rencontré Chantal Montellier. Une grande dame de la folle époque de "Métal Hurlant " a qui j' ai fait la bise.
Et j' ai enfin pu acheter des Spirit d' Eisner en v.o et le fabuleux Crazy Kat de Georges Herriman. Loués soient les éditions "Les Rêveurs" qui ont réédité ce magnifique opus que j' attends depuis 30 ans.
Il y eu le plaisir.
Celui de découvrir certains jeunes auteurs qui abandonnent enfin la palette graphique, qui reviennent au noir et blanc ou à l' aquarelle, et qui en plus font de la qualité.
J' ai aussi vu Mazan, le dessinateur des dinosaures d' Angeac qui m'a appris qu' il avait été sur mon blog voir l' article les concernant. J' était fier comme un Bartaban. Son expo, Tatsu, était aussi très bien, mais hélas, je n' ai pas vu celle du musée.
Il y a aussi celle des jeunes talents qui était merveilleuse, enfin de la bd non formatée et politiquement incorrect. Ça fait du bien.
Puis le déconvenue.
La bande dessinées est un art populaire mais hélas les intello de tout bord on mis la main dessus et je me suis retrouvé au musée devant l' expo J.C Denis face à des originaux de toutes les périodes mais dans un environnement aseptisé, blanc et noir et d' une tristesse absolue.
L' écrin ne vaut pas les trésors qu' il contient.
Idem pour l' expo Uderzo. Il y a quelques années, j' avais vue celle consacré a Gosciny décorée grâce aux compagnons d' Emmaus et qui était absolument délirante.
Uderzo étant Le Génie Absolu du dessin de B.D ( Si,si! même mieux que Franquin, ce qui n' est pas peu dire et qui n' engage que moi), je ne comprend pas qu' il n' y ai eu si peu de décors, et de mises en scène autour de son travail. C' était la première fois que je lisais Astérix dans une atmosphère aussi lourde et prêtant si peu a rire.
Heureusement le concours des écoles de la caisse d' épargne était à l' opposé.
Enfin la découverte.
Mon téléphone peut prendre des photos, de qualité médiocre, certes, mais des photos quand même. YOUPI.
Ci- joint quelques photos de trottoirs art .
A+,
Thierry.